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Formé à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, Marcel Bormans est une figure méconnue de l’histoire de l’architecture en Belgique. La première mention de Marcel Bosmans est à trouver dans l’étude d’Iwan Strauven sur les frères Bourgeois. Marcel Bormans, à peine âgé de 20 ans, fait partie du Conseil d’administration de la revue Au Volant, aux côtés notamment de Paul Rubbers et de René Magritte. Si l’architecte est actif au sein de l’avant-garde, il occupe également une place importante au sein de la Société centrale d’Architecture de Belgique (SCAB) dont il devient membre effectif dès 1929. Son engagement au sein de la SCAB le conduit à exposer son travail lors des événements organisés par la Société centrale d’Architecture de Belgique. Marcel Bormans participe également à la Commission de lutte contre les taudis et son regard sur le logement public trouve plusieurs concrétisations dans des projets pour la Société régionale de Logement pour le Grand Bruxelles (Solero). L’architecte bruxellois réalise également de nombreuses habitations unifamiliales, principalement en région bruxelloise, mais également à la côté belge. Son écriture reflète les multiples tendances esthétiques qui marquent l’Entre-deux-guerres, allant de l’Art déco au modernisme tout en touchant également à un certain traditionalisme. Il convient également de signaler que Marcel Bormans a conçu plusieurs projets « prestigieux » au Congo Belge et notamment un mémorial  dédié à Albert Ier à Kiasi ainsi que les installations de la Banque du Congo Belge non loin d’Elisabethville. Marcel Bormans est promu Chevalier de l’Ordre de Léopold en 1974. Il reçoit également la Croix civique de 2^ème classe 1914-1918 et la Médaille du Roi Albert.