- Architecte
- Bormans Marcel
- Date de réalisation
- 1934
- Typologie
- Habitation unifamiliale
- Maître d'ouvrage
Société « La Cure – Une cité dans la Fagne »
- Adresse
- Le Rosier, 17 - 4987 Stoumont
- Réf bibliographique
«Air, Lumière, Repos, Santé», dans Bâtir, n°25, 15 décembre 1934, p. 989.
«Une cité de repos modèle », dans Bâtir, n° 26, 15 janvier 1925, p. 33.
« Le concours de la Cure, programme », dans Bâtir, n° 27, 15 février 1935, p. 73.
- État du projet
Projet non réalisé
- Fonds d'archives
- Bormans Marcel (1899-1988)
- Description du dossier
Un document avec élévations, plans et coupe
- Auteur, date de la notice
- Pierre Vilvens, 2024
Le projet « La Cure – Une cité dans la Fagne » est lancé à la fin de l’année 1934. Il s’agit de créer un lotissement de maisons de vacances dans le cadre sain et bucolique de la Fagne afin d’échapper aux maux (bruit, pollution) de la ville. Le site choisi est le lieu-dit de « Le Rosier », à La Gleize (5 km de Spa), à proximité du bois de la Grande Vecquée et de la route vers Spa. Le lotissement est composé de deux terrains distincts. Le premier (35000 m²) comporte le quartier des villas de styles ardennais, basque, breton, normand et provençal. Le second (200000 m²) comprend 89 maisons de style moderne. La publicité de l’époque précise que la vue et le paysage du plateau ne seront pas gâchés par les constructions. En plus du lotissement, qui possède électricité, eaux de sources et système de livraison de denrées alimentaires, un établissement pour curistes, avec piscine et court de tennis, est prévu. L’annonce de 1934 fait également la promotion de la piste de sports d’hiver et de la chasse. En 1935, un concours est organisé entre architectes belges pour la réalisation de deux maisons de campagne, l’une rustique, l’autre moderne. L’auteur du projet choisi dans chacune des deux catégories recevra une prime de 2500 francs. Chaque maison doit comprendre des caves, un garage, une entrée avec vestiaire et un WC ,une chambre de famille de 3x4m minium, une salle à manger, une cuisine avec un petit office. À l’étage, les architectes doivent prévoir trois chambres à coucher, une chambre de bonne et une salle de bains. Des conditions sont également fixées dans la livraison des plans des documents, fournis à l’échelle 1 cm/m. Les projets envoyés ne sont pas signés nommément, mais portent un signe ou une devise. Ils seront répétés sur une enveloppe fermée qui contiendra le nom et l’adresse de l’architecte. Le jury chargé d’examiner les différentes réalisations était composé des architectes bruxellois Léon Verbruggen et Victor Bourgeois, du spadois Marcel Paes, du liégeois Joseph Moutschen, de l’anversois Léon Stynen et du gantois Frans Coppieters. L’ensemble du projet ne semble pas avoir été réalisé. Quelques maisons en style ardennais sont présentes, mais aucune réalisation dans les styles régionaux français ou modernes n’est construite.