- Description du Fonds
- Archives cédées par l’architecte en 2018, concernent principalement ses projets et réalisations, dont une grande partie sur la maison-sculpture.
- Période
- Seconde moitié du XXe siècle
- Volumétrie
- 5,90 mètres linéaires
- Bibliographie
ROUELLE, André (dir.), Van Rooyen, Xavier (dir.), Jacques Gillet, Architagogue du fantastique, coll. Archidoc, Liège, Groupe d’ateliers de recherche, ESAVL, 2022.
Gillet Jacques (1931-2022)
Diplômé architecte à l’Académie des Beaux-Arts en 1956, Jacques Gillet remporte le Prix de Rome en 1963. La même année, il se rend aux États-Unis où il découvre les travaux de Wright et de Sullivan. C’est également lors de ce voyage initiatique, qu’il rencontre Bruce Goff avec qui il partagera « l’héritage organique » et avec lequel il entretiendra une correspondance durable. Si les premières réalisations de Jacques Gillet sont marquées par l’écriture fonctionnaliste, l’architecte change radicalement de posture dès 1967 avec la réalisation de la maison-sculpture lovée sur les hauteurs d’Angleur. Réalisée en collaboration avec l’ingénieur-architecte René Greisch et le sculpteur Félix Roulin, la maison-sculpture est une réponse radicale à la standardisation prônée par le Mouvement moderne. « Il n’y a rien à comprendre, mais tout à sentir, subjectivement. » Ces mots résonnent dans la production de Gillet et notamment dans quelques projets élaborés en collaboration avec Félix Roulin mais non réalisés comme la maison Lambotte, projet abandonné puis repris par Charles Dumont. Théoricien et pédagogue, Gillet est professeur à l’Institut supérieur d’architecture de la Ville de Liège dès 1964.