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Avec cette façade en cimentage blanc et aux proportions influencées par le Modulor, Simon introduit une réelle rupture dans un contexte architectural d’une grande banalité. Expressive, la façade à rue est dotée d’éléments rappelant l’architecture de Le Corbusier du début du siècle ; à côté de la porte d’entrée, un bas-relief est exécuté en béton. L’animation de la façade est forte. Au rez-de-chaussée, un élément en béton à claire-voie est placé devant la fenêtre du bureau. La terrasse du premier étage protégée par un pare-soleil se prolonge par un balconnet qui surmonte la porte d’entrée. Enfin, un second balcon termine la composition de la façade. La porte franchie, on remarque d’emblée l’habileté de l’architecte à éclairer le hall central, étriqué entre le garage et le bureau,  grâce à la lumière naturelle puisée à l’arrière. Le parcours de la maison est marqué par une cage d’escalier qui fait face à une fenêtre à guillotine sur une double hauteur. L’escalier, aux marches à claire-voie, diffuse ainsi la lumière jusqu’au salon par le biais de la paroi vitrée placée entre le salon et le hall. Le premier étage accueille les pièces de vie qui se prolongent vers le jardin. Le living occupe la totalité de la largeur de la maison et profite d’un balcon à rue dont l’accès se fait via de grands coulissants dont les découpes s’insèrent subtilement dans la composition de la façade. Le salon et la salle à manger s’articulent autour d’un feu ouvert, situé au centre du séjour. Autour de ce foyer, Simon ajoute un mobilier intégré combinant vestiaire, rangement et gaines techniques. Le dernier étage abrite trois chambres dont la principale bénéficie du balconnet à rue, identique à celui de la façade arrière. Un mobilier intégré est conçu spécifiquement pour celles-ci qui sont desservies par une salle de bain. Le plateau du deuxième étage est prolongé au-dessus de l’escalier et un garde-corps plein est dessiné, créant un petit événement plastique.