Architecte
Simon Nicolas
Date de réalisation
1967
Typologie
Habitation unifamiliale
Maître d'ouvrage

M. Spits

Adresse
Rue de Barchon 35, 4671 Blegny
Réf bibliographique

DEVIVIER, Jolan et HUBERT, Jean-Charles, Nicolas Simon architecte, Archidoc 01, Liège, GAR asbl, 2016, p. 34-35.

État du projet

Projet réalisé

Fonds d'archives
Simon Nicolas (1931-2024)
Description du dossier

Information indisponible

Auteur, date de la notice
Jean-Charles Hubert, 2016

Maison Spits

Située sur une grand route le long de laquelle prennent majoritairement place des maisons isolées construites sur deux niveaux, cette habitation, dont l’année de construction coïncide avec les débuts de carrière d’enseignant de Simon, confirme l’intérêt grandissant qu’il porte pour le Japon. Le client souhaite que la salle de bain soit placée au centre du plan. Simon en profite pour positionner, au cœur de la toiture, un généreux lanterneau, reprenant les dimensions de la pièce d’eau. Cet apport de lumière confère à la toiture une forme que l’on observe pour la première fois dans le travail de l’architecte. Celle-ci se retrouvera plus tard dans les maisons Verjus et Fourneaux et n’est pas sans rappeler les toitures « Yosemune » caractéristiques de l’architecture traditionnelle japonaise. Le maître d’ouvrage désire une maison aux allures de chalet suisse ; Simon propose un volume simple et léger à la toiture débordante, soutenue par des poutres de bois. Derrière cette proposition se cache la rigueur habituelle de l’architecte. Le système constructif se fonde sur une maçonnerie traditionnelle ; la toiture et la coursive sont assurées par une ossature en bois. Cas exceptionnel : ici la circulation périphérique est ininterrompue. Les poutres en bois qui soutiennent la toiture et animent le parcours cadrent différentes séquences du paysage. Le caractère pavillonnaire de la maison Spits, renforcé par sa position sur une grande dalle, permet de lire la volumétrie dans sa quasi totalité et donne une étrange sensation de dévoilement. Cette sensation de légèreté que l’on éprouve en observant la maison est empruntée à Mies van der Rohe et ses études sur la Farnsworth house (1946-1951).