Description du Fonds
Le fonds est conservé par la famille jusqu'en 2006. Avec le soutien de l’Association pour la Promotion et la Recherche en Architecture moderne (APRAM), le fonds est déposé par la famille au Centre d'Archives et de Documentation de la CRMSF en 2006. En 2025, suite à la réorganisation du centre d'archives de la CRMSF, le fonds intègre les collections du GAR-Archives d'architecture. L'ensemble documentaire se compose notamment des documents graphiques, de correspondance et de nombreuses photographies illustrant l'ensemble de la carrière de l'architecte.
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Bibliographie

ESTHER, Anne, « De l’éclectisme au modernisme. Deux architectes liégeois, Arthur et Henri Snyers », dans Bulletin de la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles, t. 19, 2006, pp. 73-83.

Snyers Henri (1901-1980)

Henri Snyers étudie à l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège avant de parfaire sa formation à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris. De retour en Belgique, il collabore avec son père puis ouvre son propre atelier en 1928. Ses premières villas illustrent une modernité influencée par les courants modernes de l’époque, avec des volumes simples, des toitures plates et des façades épurées. Parmi ses œuvres emblématiques figurent le Pavillon de l'Économie belgo-allemande, construit dans le cadre de l’Exposition internationale de Liège 1930 et sa maison personnelle (1933). En 1934, il est chargé de la rénovation du Passage Lemonnier à Liège, où il mêle modernisme et Art Déco. Durant l’Exposition internationale de la Technique de l’Eau à Liège en 1939, Snyers collabore à la conception de plusieurs pavillons modernistes, notamment avec Pierre Rousch avec lequel il entretient une amitié durable. Après la guerre, il poursuit son travail en adoptant un style plus vernaculaire, construisant de nombreuses villas entre 1950 et 1970, caractérisées par une simplicité renouvelée et une attention portée aux matériaux locaux.