Description du Fonds
Archives cédées par Jean Englebert en 2014, concernent ses projets et réalisations, ses travaux de recherche et ses archives administratives issues des fonctions occupées dans divers organismes et institutions.
Période
Seconde moitié du XXe siècle
Volumétrie
68,64 mètres linéaires
Outils de recherche
Inventaire provisoire sur MS Excel
Bibliographie

CHARLIER, Sébastien (coord.), Les utopies de Jean Englebert, coll. Archidoc, Liège, Groupe d’ateliers de recherche et ESAVL, 2017.

GERKENS, François-Robert, Jean Englebert, l’architecte à travers ses écrits, mémoire en architecture, Liège, ISAL Lambert Lombard, 2006-2007.

HENRION, Pierre, Jean Englebert, Liège, Musée en plein air du Sart Tilman, 2007.

HUMBLET, Anthony, La maison Englebert: héritage du modernisme. Quelle est l’histoire de son demi-siècle d’occupation, mémoire de master en architecture, Université de Liège, 2012-2013.

MELIN, Yves, Analyse morphologique d’un corpus de “maisons à travées”: la production de Jean Englebert, mémoire de master génie civil architecte, Université de Liège, 1995-1996.

POPLAVSKY, Charles, Le système Patze-Englebert, mémoire en architecture, Université de Liège, 2014-2015.

Englebert, Jean (1928- )

Issu d’une famille d’entrepreneurs de Vielsalm, Jean Englebert se confronte très tôt aux réalités concrètes du monde de la construction. Diplômé ingénieur civil architecte à l’ULg en 1955, puis ingénieur urbaniste en 1958, Jean Englebert suit notamment les cours d’Albert Puters et réalise l’essentiel de sa carrière au sein de l’ULg. Peu après avoir été nommé professeur ordinaire à la Faculté des sciences appliquées, il y fonde en 1967 le Centre de recherche d’architecture et d’urbanisme (Crau) puis le Centre d’études japonaises (Céjul) en 1991. Mêlant recherches sur les nouveaux procédés constructifs et intérêt pour la tradition régionale, l’œuvre de Jean Englebert se développe tant dans la petite commande privée que dans les infrastructures publiques. Les « villas à travées » qu’il met au point à partir de 1964 constituent une transposition des principes de la maison ardennaise type. Englebert y développe une réflexion rationnelle qui s’inscrit dans la continuité de la pensée moderniste mais tempérée par un retour à une certaine sensibilité. Ses recherches sur l’industrialisation de l’architecture le conduisent à mettre au point notamment le système Patze (1966-1986) ou les cabines SIB-CRAU (1968-1972). Jean Englebert est également reconnu pour avoir assuré la coordination de la construction du domaine du Sart Tilman à la suite de Claude Strebelle.