Description du Fonds
Fonds reçu en 1995, il contient une grande quantité de plans concernant, entre autres, la construction de certains bâtiments de Droixhe ainsi que des photographies de leurs constructions. Une partie de ce fonds a malheureusement subi d’importants dommages, ce qui limite sérieusement son exploitation.
Période
Seconde moitié du XXe siècle
Volumétrie
56 mètres linéaires
Outils de recherche
Un mémoire sur le groupe EGAU a été déposé en 2001 par Gérald Deplus (Mémoire(s) d’EGAU : Un demi-siècle d’architecture). Un listing des dossiers a également été réalisé.
Bibliographie

COHEN, Maurizio, « Destinés à disparaître?  » dans A+, n° 252, février-mars 2015, p. 18-20.

COHEN, Maurizio, « Le Groupe Egau » dans Art&fact, n° 29, 2010, p. 83-89.

DE KONING, Mil, « Groupe EGAU » dans DE KONING, Mil (dir.), Horta and after. 25 Masters of Modern Architecture in Belgium, catalogue de l’exposition, Vakgroep Architectuur & Stedenbouw, Gent, UGent, 1999, p. 176-191.

DEPLUS, Gérald. Mémoire(s) d’EGAU : un demi-siècle d’architecture, mémoire en architecture, ISA Saint Luc Liège Wallonie, 2001.

FOLVILLE, Xavier, « Egau » dans VAN LOO, Anne (dir.), Dictionnaire de l’architecture en Belgique, Anvers, Fonds Mercator, 2003, p. 295-296.

GOFFAUX, Anne-Françoise et WODON, Bernard, Répertoire des architectes wallons du XIIIe siècle au XXe siècle, Namur, DGATLP, 1999, p. 71.

EGAU (Études en Groupe d’Architecture et d’Urbanisme)

Fondé par Charles Carlier (1916-1993), Hyacinthe Lhoest (1913-1983) et Jules Mozin (1914-1995), le groupe EGAU (Études en groupe d’architecture et d’urbanisme) marque de son empreinte le développement urbanistique de la région liégeoise, notamment par l’urbanisation de la plaine de Droixhe (1951-1979), un complexe de logements pour sept mille habitants, conçu sur base des principes de la Charte d’Athènes. Tôt saluée par la presse, leur œuvre s’inscrit dans le courant de la reconstruction puis de l’expansion économique, pour s’infléchir sur fond de crise dans les années 1970. Parmi les ensembles qu’ils réalisent, la cité du Bois-Saint-Jean à Ougrée (1958), la gare des Guillemins (1956-1958, démolie en 2007), le centre sportif du grand séminaire de Liège (1962-1964) ou la maison communale d’Ougrée (1961-1966) constituent des repères importants dans l’histoire du paysage urbain de Liège et de son agglomération.