Architecte
Darcis Fernand
Date de réalisation
1927
Date de fin de réalisation
1930
Typologie
Génie civil
Maître d'ouvrage

Maître d’ouvrage inconnu

Adresse
Pont Atlas, 4000
Réf bibliographique

« Le prince Léopold à Liège. Il a inauguré les ponts des Arches, Maghin et Coronmeuse », dans La Meuse, 3 mars 1930, p. 2, col. 4-5.

WILMET, Pierre, ROENEN, Freddy, Liège au fil… des ponts, I, De constructions en reconstructions, Liège, Cahiers du Met, 1994  (Actualités, 10), pp.50-52 ; II,   Croisière en images, Liège, Cahiers du Met, 1994  (Actualités, 11), pp. 54-57.

État du projet

Projet réalisé (détruit en 1940 puis reconstruit en 1947)

Fonds d'archives
Darcis Fernand (1899-1983)
Description du dossier

Un album photo

Auteur, date de la notice
Pierre Vilvens, 2025

Pont Atlas

Contrairement au pont des Arches, le pont Atlas – de son nom complet Atlas V – ou pont de Coronmeuse est de création récente. Dû à l’ingénieur J. Defourny et à l’architecte communal Armand Warnotte, il est construit de 1927 à 1930 dans le cadre de la World’s Fair liégeoise célébrant le centenaire de la Belgique. L’ouvrage d’art est réalisé pour la somme de 7 millions de francs par la Société générale d’Entreprises de Construction (Bruxelles), sur base des plans du service d’architecture de la voirie communale. Le pont se partage entre béton non armé pour les voûtes et béton armé pour le tablier (22 000 m³ de béton au total). Mesurant 315 m de long, l’ouvrage est d’architecture et d’ornementation assez simples. Sa construction repose sur deux files de voûtes ayant chacune 4 m de large et séparées par un intervalle de 6,50 m. Sa réalisation suscita l’intérêt des revues de construction et de génie civil. En mars 1930, après les ponts des Arches et Maghin, le pont est inauguré par le duc de Brabant et les officiels. La quasi-totalité du pont de Coronmeuse, hormis la première arche, est détruite le 11 mai 1940. À l’instar du pont des Arches, le pont est reconstruit en 1947. Il est alors renommé pont Atlas V. Il s’agit d’un hommage au bateau chargé d’une centaine de personnes, lequel réussit le 3 janvier 1917 à s’enfuir aux Pays-Bas déjouant la surveillance et les tentatives d’interception des Allemands.

 

 

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