Architecte
Verlinden Victor
Date de réalisation
1926
Typologie
Habitation unifamiliale
Maître d'ouvrage

Victor Verlinden

Adresse
Avenue du Luxembourg, 44 - 4020 Liège
Réf bibliographique

BRÜCK, Laurent, Vennes Fétinne. Promenades patrimoniales dans Liège, Liège, Altura, 2023, p.143-145.

État du projet

Projet réalisé

Fonds d'archives
Verlinden Victor (1924-?)
Description du dossier

Contient : plans des différents étages ; coupes ; détails techniques ; détails du pavement ; diverses épures ; dessins de mobilier ; plans ; élévations ; diverses coupes ; détails de menuiseries et ferronneries ; bordereaux de commande de pierres et des menuiseries ; dessins et détails des cheminées, projet de modifications pour les annexes, dessins de la cheminée, métré descriptif et estimatif, lettrages de la boîte aux lettres ; photographies de l’intérieur de la maison…
Contient 242 documents.

Auteur, date de la notice
Pierre Vilvens, 2025

Maison Victor Verlinden

Avant et pendant la Grande Guerre, Victor Verlinden habite quai de la Boverie puis rue Tour-en-Bêche. Par la suite, il s’installe en 1926 dans la récente avenue de Luxembourg. La demeure deviendra une maison de famille jusqu’à sa vente dans les années 2000. Comme le fait remarque Laurent Brück,  il n’y a aucun décalage entre la maison imaginée et la maison réalisée. Le rez-de-chaussée est consacré aux activités professionnelles de Verliden. L’architecte va porter son attention sur chaque détail de sa maison, aussi bien à l’extérieur (portes, y compris celle du garage) qu’à l’intérieur (mobilier, moulures, cheminées). Construite en béton, brique et calcaire, la maison se développe sur trois étages et comporte de nombreuses pièces, dont sept chambres, un bureau personnel – près du garage – et un bureau pour les employés. La façade est agrémentée de décors végétaux variés et comprend une élégante loggia. De beaux éléments en ferronnerie sont réalisés, tels la rampe d’escalier, la porte d’entrée ou des éléments du balcon. Sur base de photographies, on constate que l’intérieur, bien que cossu, est moins moderne que la façade. En effet, on y voit de lourds meubles en chêne et une  cheminée à colonnes torsadées. Les éléments les plus utilisés sont le marbre (notamment pour les cheminées), le chêne (meubles, portes et parquet du bureau), les dalles hennuyères et du sapin rouge du nord (parquet des autres pièces). La maison a connu par la suite de nombreuses transformations, notamment celle de la terrasse en fumoir à la fin des années 1940.