Architecte
Toussaint Robert
Date de réalisation
1928
Date de fin de réalisation
1930
Typologie
Culte et Philosophie
Maître d'ouvrage

Conseil de Fabrique de la paroisse de Fétinne

Adresse
Boulevard Émile de Laveleye - 4020 Liège
Réf bibliographique

« Église Saint-Hubert à Liège. Architecte Robert Toussaint » dans La Maison, n° 9, septembre 1963, p. 296-298.

DRIVIERE, Paul, « L’église Saint-Vincent, à Liège. Architecte : Robert Toussaint » dans La Technique des travaux, n° 4, avril 1934, p. 211-218.

GILLARD, Anne, « Le béton dans les églises paroissiales de l’arrondissement de Liège, après la Seconde Guerre mondiale » dans Art&fact, n° 29, Liège, 2010, p. 75-81.

WILMOTTE, Michèle, « L’église Saint-Vincent » dans WARZÉE, Gaëtane (coord.), Le patrimoine moderne et contemporain de Wallonie de 1792 à 1958, Namur, DGATLP, 1999, p. 232-234.

État du projet

Projet réalisé

Fonds d'archives
Toussaint Robert (1900-1975)
Description du dossier

Contient : plans de conception, dessin de présentation aquarellé, dossier concernant diverses restaurations, notice historique sur l’ancienne église, correspondances avec le Conseil communal de la Ville de Liège, avec la Députation permanente du Gouvernement provincial de Liège, avec l’Évêché, coupures de presse, plans, texte de présentation du projet par l’architecte Robert Toussaint.

Auteur, date de la notice
Sébastien Charlier, 2025

Depuis de nombreuses années, la construction d’une nouvelle église paroissiale s’imposait dans les Vennes-Fétinne, un quartier qui s’était largement développé au lendemain de l’Exposition universelle de Liège en 1905. Le prétexte d’une nouvelle exposition, celle du centenaire de la Belgique en 1930, est tout trouvé. En 1928, la Ville de Liège organise un concours que remporte l’architecte liégeois Robert Toussaint. Le nouvel édifice doit prendre place sur un terrain situé au bord de l’Ourthe, non loin de sa confluence avec la Meuse. Le délai tout comme le budget limité conduisent le maître d’œuvre à privilégier le béton dont la mise en œuvre est confiée à la Société anonyme belge de Constructions en Fer, Béton et Pierre armée Pauchot. Élevé sur 225 pieux « Franki », l’édifice propose un « plan central » composé d’une grande salle octogonale coiffée d’une monumentale coupole surmontée d’un lanterneau. Empruntées au style néo-byzantin, les références esthétiques rappellent celles de la basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg (arch. Albert Van Huffel, 1925-1970) et de l’église du Sacré-Cœur et Notre-Dame-de-Lourdes située sur la colline de Cointe (arch. Joseph Smolderen, 1923-1937). Construite en moins de deux ans, la nouvelle église est inaugurée le 15 juin 1930 par Albert Ier.