06.10.2017
- Organisation
GAR-Archives d’architecture (ULiège), en partenariat avec le Musée Wittert et les Beaux-Arts de Liège
- Vernissage
Jeudi 5 octobre au Musée Wittert. Précédé, à 18h, de la projection en avant-première du film dédié à l’architecte (Salle académique)
- Exposition
ARCHIDOC 02
Université de Liège, Musée Wittert, Place du 20-Août, 7, 4000 Liège
06/10 — 22/12/2017
lun—ven : 10h-16h30, sam : 10h-13h
Entrée libre
- Liens utiles
Archidoc 02 Les utopies de Jean Englebert
Né en 1928 à Vielsalm, Jean Englebert baigne dans le milieu de la construction dès son enfance. C’est en compagnie de son grand-père entrepreneur et de son père qui possède une entreprise de carrelage que le jeune garçon découvre les plaisirs du chantier et du travail manuel. Jean Englebert connaît une enfance heureuse brisée par le décès de sa mère en 1937 (alors qu’il n’a que 9 ans) puis par celui de sa sœur lors d’un bombardement allié en 1945. Après des primaires à l’école Saint-Joseph puis à l’école moyenne de Vielsalm, il étudie à l’Athénée de Stavelot où il est remarqué par son professeur de latin qui le pousse à se lancer vers des études d’ingénieur. Fasciné par la construction et doué en mathématiques, il commence des études d’ingénieur civil architecte en 1949 à l’Université de Liège où il noue une relation privilégiée avec son professeur Albert Puters. Figure emblématique du modernisme à Liège, Puters s’est depuis longtemps tourné vers des préoccupations archéologiques. L’arrivée de René Greisch à l’université, alors qu’Englebert est l’unique étudiant de la section en première licence marque un tournant. Les deux hommes se passionnent pour l’architecture moderne internationale, dévorent les revues, voyagent et découvrent les icônes du Mouvement moderne. Diplômé en 1955 et après avoir rempli son devoir de milicien, Englebert obtient un poste d’assistant en 1957 qui le conduira, après avoir obtenu le diplôme d’ingénieur civil urbaniste en 1959, à prendre la succession de Puters en 1966. Même s’il développe une carrière d’architecte indépendant saluée par la critique, Jean Englebert préfère se consacrer à la recherche appliquée et privilégie la voie académique. Pragmatique, il se construit les outils qui lui permettront de réaliser son idéal architectural. En 1967, il fonde le Centre de Recherches d’Architecture et d’Urbanisme (CRAU) dont les travaux porteront notamment sur la question de la préfabrication. Son engagement au sein de l’Université se marque encore lorsqu’il reprend en 1985 la mission d’architecte-coordinateur du domaine du Sart Tilman à la suite de Claude Strebelle. En 1994, Jean Englebert est déchargé de ses fonctions académiques.